Marqué au fer rouge LOSC
Certaines dates fondent véritablement la légende d’un club, d’une institution. Au cœur d’une histoire riche et passionnante, le 17 août 2012 s’inscrira à jamais comme le jour où le LOSC a laissé sa première empreinte au Stade Pierre-Mauroy. Aujourd’hui, la Reine des Arènes fait partie intégrante de l’identité du club lillois. Joueurs, supporters, dirigeants, spectateurs ou simples amoureux d’émotions fortes demeurent profondément attachés à ce sublime théâtre métropolitain à ciel ouvert (ou fermé). Toutes les deux semaines, c’est l’élite du football français tout entier qui se succède face à des Dogues au torse bombé et aux dents aiguisées.
Un héritage de prestige
Car lorsqu’il s’agit de parler ballon rond dans l’Hexagone, le nom du LOSC revient souvent comme l’un des plus illustres. Un dernier ttitre de Champion de France en 2021, un mémorable doublé Coupe de France-Ligue 1 en 2011, 10 participations européennes en 14 ans et des matchs mythiques contre l’AC Milan, Manchester United ou Liverpool ont durablement installé l’écurie nordiste dans les hautes sphères du championnat. Mais saviez-vous que ce rang prestigieux, la maison losciste l’avait déjà tenu par le passé ? Club phare des années 40 et 50, le LOSC a assurément marqué le football français de son empreinte. Cinq éditions de la Coupe de France (1946, 1947, 1948, 1953, 1955) et deux titres du champion (1946, 1954) sont notamment venus garnir l’armoire à trophées au siècle dernier.
Terre fertile de jeunes champions
Le secret d’une telle longévité ? De solides valeurs de travail, de combativité et de convivialité inscrites dans l’ADN même d’une région à la solidarité reconnue. Ce savoir-faire porte un nom, celui de la formation. Eden Hazard, Mathieu Debuchy, Yohan Cabaye, Lucas Digne, Adil Rami ont effectué leurs gammes à sein de l’ultramoderne académie du Domaine de Luchin, pendant que les Gervinho, Joe Cole, Rio Mavuba, Patrick Kluivert et autres Eric Abidal venaient garnir les rangs lillois, apportant leur savoir-faire au projet. Toute une histoire… et elle se joue maintenant. Plus que jamais.